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Eglise paroissialeLa première mention connue de la paroisse se trouve dans un acte de 1169 du cartulaire de l'abbaye cistercienne d'Aubazine, dont elle dépend. L’église consacrée à Sainte Marie-Madeleine, elle, est, à l’origine, très certainement la chapelle du château. Une porte de communication est encore visible dans la tribune située au-dessus de l’entrée actuelle aujourd'hui murée, elle donnait accès à la tribune ouest à partir du bâtiment accolé au sud de l'église. La nef et l’abside sont surmontées d’un grand comble qui a pu servir de refuge pour les habitants en cas de danger. Construite en grande partie au XIIIème siècle, deux chapelles ont été rajoutées à la fin du XVème siècle : l’une dédiée au Saint Sacrement, l’autre à la Vierge. Le clocher a été surélevé en 1839. Avant la révolution, il possédait 4 cloches, à cette époque 2 furent enlevées et converties en monnaie, les 2 autres furent cachées. Depuis le surélèvement du monument, 3 cloches rythment le temps et annoncent les cérémonies. Les vitraux sont attribués à Victor Gesta, peintre-verrier français, fondateur de la manufacture de vitraux à Toulouse qui porte son nom. |
Toujours à cette époque, Jean Calmont, député du Lot né au Sol Del Pech, donna le grand tableau du maitre-autel représentant Sainte Magdeleine au pied de la croix. Lors de travaux d’entretien en janvier 1984, on découvrit fortuitement des fresques sous une couche de chaux et de badigeon (la couche de chaux pourrait remonter à une épidémie de peste). Elles furent mises à jour en 1987. Ces fresques, peintes à deux époques, sont datées du XIVème et du XVème siècle. Au-dessus de l’arc de la chapelle nord, on peut voir une Annonciation sous une imposante mise au tombeau. La richesse des vêtements de Joseph d’Arimathie et de Nicodème, ainsi que leurs proportions permettent un rapprochement avec la fresque de la mise au tombeau de Moissac (82). De nombreuses autres scènes ont été identifiées : le Jugement Dernier, la Crucifixion, la Nativité, la Pietà, Sainte Véronique exposant son voile, la scène de martyre de Sainte Apolline d’Alexandrie, le ravissement de Sainte Marie-Madeleine et Saint Jacques le Majeur, le martyr de Gervais accompagné de son frère jumeau qui sera décapité, ainsi que Saint Martin à cheval qui partage son manteau avec un pauvre.
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Église Saint Pierre de HauteserreSelon l’histoire populaire transmise entre les générations, cette église a aujourd’hui totalement disparu. Elle était jadis l’église paroissiale de Carlucet. C’est en son lieu que se déroulait les fêtes votives. A l’origine, l’église Saint Pierre semble avoir été un oratoire d’ermite vers le VIème siècle. Depuis la Renaissance de Carlucet (1451), cette église et son cimetière attenant n’ont guère été en usage. Sa voûte et son toit ont subsisté jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. Lors de fouilles effectuées en 1840, on y voyait les peintures sur les restants de murs, les carrelets. Un caveau creusé en rond dans le roc fut trouvé : il servit à mettre les os trouvés en fouillant le cimetière. Un oratoire fut construit sur ce caveau. Dans cet oratoire, sur une pierre, on pouvait lire cette inscription : « Mortel, assis ici sur notre froide cendre, médite, prie, tremble au pied de l’éternel ». Aujourd’hui, il ne reste plus aucune trace ni de l’église, ni de l’oratoire. Seule la pierre gravée scellée dans le mur d’une grange à la Cazelle et une statuette retrouvée dans une maison de St Pierre et conservée par les propriétaires témoigne de cette histoire. |
Les Calvaires de la communeLes croix de pierre sont indissociables des paysages Quercynois. On en dressait le long des chemins, sur les places des bourgs et des hameaux comme au milieu des cimetières. Objets de dévotion, elles pouvaient être le but de processions, pour les rogations et les principales fêtes religieuses. Elles sont généralement postérieures aux guerres de religion qui ont vu la destruction systématique des calvaires. Monuments religieux, elles renseignent aussi sur le réseau des routes, de l’activité et du savoir-faire des maçons-tailleurs du passé. |
Les Causses du Quercy offrent une fabuleuse palette de paysages à découvrir
En fond des vallées, l’eau dessine des bandeaux fertiles, tandis que sur les causses elle disparaît et laisse place à des sols couverts de chênes pubescents et de pelouses sèches. Plateaux secs et minéraux, les causses constituent le paysage emblématique du Parc naturel régional des Causses du Quercy.
La dalle calcaire des causses est entaillée par les vallées vertes et majestueuses du Lot et de la Dordogne, par celles plus sauvages du Célé et du Vers, mais aussi par les impressionnants canyons de l’Ouysse et de l’Alzou et les nombreuses vallées sèches ou combes.
Ce sous-sol calcaire évolue à l’est au contact du Massif Central vers des argiles et marnes calcaires pour donner les paysages bocagers et verdoyants caractéristiques du Limargue. Au sud-ouest, le relief du Quercy Blanc, plus ouvert et vallonné, s’organise en alternant les vallées fertiles et des zones arides, appelées serres, où affleure le calcaire.
Carlucet se situe également dans le Géoparc mondial UNESCO des Causses du Quercy.
Ici, la pierre est partout ! La géologie a laissé son empreinte sur l'ensemble du territoire, façonnant l’identité des Causses du Quercy et y dissimulant de véritables trésors. Au fil du temps, chaque événement géologique a laissé son empreinte : fossiles, couches sédimentaires, traces des vagues ou des marées, lapiaz, phosphatières, grottes et rivières souterraines. Plus de 140 "GéoSites" ont ainsi été recensés.
L'UNESCO a attribué au Parc naturel régional des Causses du Quercy, en 2017, le label Géoparc, pour la richesse de ce patrimoine géologique. En vous promenant à travers les Causses du Quercy, vous remarquerez cette omniprésence de la pierre dans le paysage.
En savoir plus sur le Parc naturel régional des Causses du Quercy |
Jamy GOURMAUD parle du Triangle Noir du Quercy |
Observer les étoilesUn site aménagé d’observation des étoiles est ouvert à tous les amateurs. Il se situe au Sol d’Andral. Le jour, c‘est un lieu idéal pour pique-niquer et découvrir un très beau panorama sur le causse. La nuit, si les nuages vous y autorisent, c’est toute la voûte céleste qui s’offre à vous. |
Les Vieux chênes de Cantegrel classés site Natura 2000
Qu'est-ce que cela veut dire ? Cela indique que ces arbres sont protégés car ils représentent un habitat privilégié pour des espèces vivantes rares et protégées. Ces lieux sont classés, protégés, étudiés et gérés de façon durable, écologique et pérenne. Le centre de ressource Natura 2000 est sous la gouverne de l'INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel), de l'OFB ( Office Français de la Biodiversité) et de l'Etat Français. Natura 2000 fait partie des outils fondamentaux de la politique européenne de préservation de la biodiversité, visant une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines. Ces sites sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. La liste précise de ces habitats et espèces est annexée à la directive européenne oiseaux et à la directive européenne habitats-faune-flore. En Europe, le réseau représente 27 522 sites et couvre 18 % des terres et 6 % de la zone économique exclusive. Au 1er mars 2017, la France compte 1 766 sites, couvrant près de 13 % du territoire terrestre métropolitain et 11 % de la zone économique exclusive métropolitaine. |
« L'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) est le portail de la biodiversité et de la géodiversité françaises, de métropole et d'outre-mer. Il diffuse la connaissance sur les espèces animales, végétales et de la fonge, les milieux naturels, les espaces protégés et le patrimoine géologique. L'ensemble de ces données de référence, validées par des réseaux d'experts, sont mises à la disposition de tous, professionnels, amateurs et citoyens. |
Le Moulin de Lacomté Il a certainement été construit vers 1423-1425, durant la présence des Anglais à Carlucet. Il fonctionna jusqu’en 1914. Il est le seul de la région Midi Pyrénées à posséder deux paires de meules à l’étage. Ce type de moulins se retrouve en Aquitaine et en Angleterre. Les proportions de la tour sont en rapport avec l'importance des engrenages, puisque son diamètre est de 7 mètres au lieu de 4. Il est plus important que les autres moulins à vent Quercynois. Propriété privée, il a été restauré en 1992. |
Le four à pain de Graule Basse
Toutes les maisons n’avaient pas leur propre four à pain, celui de Graule Basse, construit dans un bâtiment séparé, était la propriété des familles du hameau. On y faisait cuire, ensemble, régulièrement, le pain. Il pouvait être aussi utilisé en de grandes occasions pour la cuisson de pâtisserie, pour dessécher des fruits ou fumer la viande. L’intérieur du four se compose de la sole constituée de pierres plates et de la voûte construite en briques. Le bâtiment devant le four permettait de stocker les fagots pour chauffer le four ainsi que le matériel pour fabriquer le pain. |
La Fontaine de Fontbotte
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